top of page
Rechercher

Mon soin signature Synergie Ventre&Dos : Entre libération structurelle et éveil émotionnel

Dans ma pratique de naturopathe spécialisée dans le soin du ventre, j’ai observé qu’un massage véritablement thérapeutique du ventre commence… par le dos. C’est un choix guidé autant par une compréhension physiologique du corps que par une écoute subtile de ce qu’il exprime au-delà de la matière. Le dos est une clef. Il est l’axe, le pilier, la mémoire. Le masser, c’est ouvrir une porte vers la profondeur.


image Pinterest
image Pinterest

Le dos : axe structurel et voie d’intégration


Le dos est bien plus qu’un simple support mécanique. Il est la colonne vertébrale – au sens propre et figuré – de notre être physique. La colonne vertébrale protège la moelle épinière, cette autoroute neuronale qui relie le cerveau au reste du corps. Chaque vertèbre, chaque nerf spinal a une correspondance avec un organe, une fonction, une partie de notre vie intérieure. En ostéopathie, on parle de relations viscéro-somatiques : un organe en tension peut se manifester par des douleurs vertébrales, et inversement.


Par exemple :

• Les tensions au niveau des vertèbres dorsales (D6 à D9) peuvent être liées à l’estomac, au foie, au pancréas — les organes digestifs principaux.

• Une contracture lombaire peut témoigner d’un déséquilibre du côlon, d’une rétention émotionnelle ou physique, comme une constipation chronique.

• Les cervicales, elles, reflètent souvent la charge mentale et l’incapacité à “lâcher prise”.


Ainsi, en massant le dos, on agit indirectement sur le ventre. On libère les racines nerveuses, on fluidifie la circulation énergétique, on prépare le terrain pour que le ventre puisse ensuite se détendre profondément et recevoir le soin.



Le dos comme lieu de stockage émotionnel


Sur le plan émotionnel, le dos est souvent le dépôt des charges invisibles que nous portons. Il garde la trace de ce que nous n’avons pas pu dire, pleurer, poser. C’est un territoire silencieux, souvent négligé, qui parle pourtant avec intensité.

• Le haut du dos (entre les omoplates) est souvent le lieu du non-dit : ce que le cœur n’a pas osé exprimer.

• Le milieu du dos, vers les dorsales, reflète le poids des responsabilités familiales, sociales, professionnelles.

• Le bas du dos, proche du bassin, renvoie aux peurs primaires : sécurité, ancrage, sexualité, survie.


Lorsque je masse le dos, j’écoute cette mémoire. Je perçois où la carapace est rigide, où la chaleur est bloquée, où l’élan vital est figé. Le massage devient alors un dialogue muet entre les tissus et l’âme. Il prépare le corps à descendre plus loin : vers le ventre.



Pourquoi commencer par le dos ? Une logique de sécurité et d’ouverture


Le massage du dos permet de sécuriser le système nerveux, de calmer le système sympathique (celui du stress), et d’activer le parasympathique (celui de la digestion, de la détente, de la réparation). C’est une étape cruciale pour que le massage du ventre soit bien reçu.


Car le ventre est un lieu intime, vulnérable. Il abrite nos entrailles, notre instinct, nos émotions enfouies. Sans une détente préalable du dos, le ventre peut rester en défense. Il se contracte, se protège, se ferme.


En massant d’abord le dos, je crée un espace de confiance. Je donne au corps l’autorisation de relâcher ses gardes. Et alors seulement, je peux venir rencontrer le ventre — non comme une zone à traiter, mais comme un sanctuaire à écouter.



Dos et ventre : le dialogue des profondeurs


Dans la symbolique du corps, le dos est ce que l’on montre au monde lorsqu’on tourne le regard vers soi. Le ventre est ce que l’on cache, ce que l’on retient, ce que l’on digère — littéralement et symboliquement.


Le dos porte.

Le ventre absorbe.

Le dos encaisse.

Le ventre rumine.

Le dos soutient.

Le ventre ressent.


Masser l’un, puis l’autre, c’est permettre à ce dialogue intérieur de se rétablir. C’est remettre du mouvement là où le corps fige. C’est aider la personne à revenir à elle-même, dans son axe, dans sa verticalité, dans sa vérité.



Conclusion : une approche globale, sensible et profonde


Ce soin du dos puis du ventre n’est pas un protocole figé. C’est un rituel de réconciliation. Une invitation à déposer le fardeau, à respirer dans les profondeurs, à retrouver le mouvement naturel de la vie en soi.


Si le dos est la montagne, le ventre est la rivière. Et c’est dans cet entrelacs que s’éveille la guérison.

Découvrez ce voyage intérieur au cabinet.



 
 
 

Comments


bottom of page